RUSSIAN ROULETTE
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 Revirement de situation en pleine enquête...[Mstislav V. Krylov]

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Alissa I. Volkova

Alissa I. Volkova

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Revirement de situation en pleine enquête...[Mstislav V. Krylov] Vide
MessageSujet: Revirement de situation en pleine enquête...[Mstislav V. Krylov]   Revirement de situation en pleine enquête...[Mstislav V. Krylov] Icon_minitimeVen 14 Mai - 14:59

■ ■ RestonsPolie ...

Revirement de situation en pleine enquête...[Mstislav V. Krylov] RaogshRevirement de situation en pleine enquête...[Mstislav V. Krylov] 004hc1re

    Imaginez le moral et la tête qu'une personne peut avoir quand elle ne dort pas de la nuit, préférant travailler sur un dossier et qu'elle se lève à sept heures du matin pour aller au commissariat. Il est vrai que ce ne doit pas être beau à voir. Et pourtant Alissa reste radieuse, habillé impeccablement et toujours souriante qu'il pleuve ou qu'elle est des heures supplémentaires. C'est son comportement, assez remarquable aux yeux de ses collègues, qui feraient mieux de prendre exemple.
    Tandis que la jeune femme, Agent du FSB, anciennement au service de contrôle, travaillait sur le dossier Russian Roulette, auquel elle fut rattaché il y a de cela quelques mois, on entra dans son bureau.C'était son supérieur et il avait l'air assez pressé.

    « Alissa, j'ai une affaire pour toi. Il faut allé sur la scène de crime au Quai des Anglais, un touriste étranger a été assassiné. Russian Roulette a encore frappé.»
    « Oh, hum, très bien oui j'y suis d'ici un petit quart d'heure.»
    « Je compte sur toi pour répondre à ces saletés de journalistes.» Lâcha-t-il en refermant la porte précipitamment.


    En deux temps, trois mouvements, la jeune flic se retrouvait au volant de sa voiture, radio en route pour suivre les informations du moment et voir si on parlait de cette affaire. Alissa était respectable et loyale dans presque toutes les circonstances, mais étant pressée d'arrivé sur les lieux pour faire "barrière" aux journalistes qui pourraient gêner les enquêteurs, elle appuya sur le champignon. L'agent arriva près du Quai où une foule de médias se trouvaient, ainsi que des flics et autre agents du FSB. La zone était d'ailleurs balisée pour permettre aux enquêteurs de faire convenablement leur travail. Alissa se gara au parking après avoir cherché une place pendant une bonne dizaine de minutes. Elle sortie de l'auto et attrapa son sac, où elle sortie instantanément un bloc note et un stylo noir, pour pouvoir noter toute informations importantes et ainsi faire un dossier.
    Lorsqu'elle débarqua sur les lieux, elle du se faufiler dans la foule pour atteindre la zone balisée. Là, elle aperçut le cadavre d'un homme, au sol, entouré d'une marre de son propre sang. Ce n'était pas très beau à voir, mais elle avait déjà connu pire scène...Surtout venant de Russian Roulette. C'est donc à cet endroit que le touriste avait été tué la veille. Rester à savoir tout le reste. La jeune femme se tourna dans tout les sens dans l'espoir de voir le responsable de l'affaire, en vain. De plus, les enquêteurs étaient bien trop occupés à examiner les indices ou à les chercher, pour qu'on ne les dérange. Elle sortie donc de la zone et resta poster devant, tout en marquant le peu d'informations qu'elle venait d'observer sur place. A cet instant, un des agent s'approcha, en la reconnaissant. Elle lui affirma qu'elle était ici pour répondre aux médias, mais qu'elle n'avait que trop peu d'info pour le moment. Il lui expliqua rapidement que le touriste était Allemand et qu'il avait subi le sadique jeu de Russian Roulette. Un peu glauque, certes. A cet instant, il reparti, appelé par des collègues, tandis qu'elle recopiait tout ça.

    Il ne fallu que deux petites minutes aux médias pour s'apercevoir que l'agent se trouvait seule et qu'il était inconcevable de ne pas la harceler de questions. L'un d'entre eux, vint poser sa main sur son épaule pour l'interpeler puis parla au micro. Surprise, elle cacha sa stupeur par un maigre sourire, puisqu'elle était filmé par une bonne dizaine de caméra man.
    « Avez-vous des informations au sujet de cette affaire?»
    « Et bien en réalité, nous ne savons pas grand chose, le crime ayant eu lieu la veille. L'enquête est en cours, ça ne saurait tardé..» Répondait-elle en remettant une mèche de ses cheveux derrière les oreilles.
    Au même moment un autre journaliste pointa son micro à un centimètre du visage d'Alissa.
    « Pouvez-vous nous parler de ce crime?»

    « A vrai dire, je ne peux vous révéler que très peu d'informations.»


    « Qui était la victime?»

    « Un touriste étranger d'origine Allemande.»
    «Avez-vous une petite idée du contexte et du criminel?»
    « Non je...L'affaire est très récente.»« Par qui?»
    « Russian Roulette est le suspect numéro un.»

    La jeune femme se retourna un instant, histoire de souffler, mais le journaliste ne semblait pas vouloir s'arrêter là. Il retint la flic par la poignet, alors qu'elle s'apprêtait à répondre à d'autre journalistes, se trouvant à l'opposé. Sous le choc de ce geste brutal, elle fronça les sourcils en le fixant un instant. I la lâcha, mais semblait agacé de ses réponses. Toujours filmée, elle tenta de garder son sang-froid. C'était la règle numéro un du parfait flic.

    «Pouvez-vous nous donner des précisions sur l'heure du crime. Pourquoi un touriste? Pourquoi ce quai pourtant surveillé? Avez-vous une explication à tout ça?»

    « Vous savez au jour d'aujourd'hui tout peut arrivé. Les crimes ne se déroulent pas que dans les quartiers malfamés, tout comme les voleurs ne volant pas que le soir. Ce touriste devait certainement être la proie de son auteur »
    « Oui, mais avouez que c'est assez étrange tout ça. Que pensez-vous de Russian Roulette?»
    « Je ne peux vous donner plus de détails, car je n'en sais pas plus que vous pour le moment.» Lança-t-elle poliment. « Vous aurez des informations supplémentaires bien assez tôt. Merci à vous.» Alissa respira profondément, tout en se dirigeant vers d'autres médias, quand elle sentit qu'on la tirait par la veste de son tailleur. La flic se retourna, profondément perdu, ne sachant pas vraiment comment gérer la situation. Que fallait-il dire de plus? Elle ne savait pas grand chose de l'affaire.
    « Monsieur, pouvez-vous lâcher ma veste. Je pense avoir répondu à toute vos questions.»
    Les yeux dans les yeux, elle lui tenait tête, tout en restant aimable. Chose des plus durs, seulement Alissa n'était pas de nature agressive, jamais elle ne penserait à insulter, provoquer ou frapper. Ce comportement la répugnait donc au plus au point. Toute personne doit le respect à autrui, ce n'est pas si compliqué à comprendre. Cependant, l'homme qui se trouvait en face d'elle, ne lâcha pas la veste et avait l'air plutôt énervé.
    « A vrai dire, je ne pense pas que vous ayez tout dit.»
    « Avec tout le respect que je vous dois, je pense que vous avez tort, monsieur.»
    « Votre travail n'est-il pas de coopérer avec les médias?»
    Alissa, regardait de toute part, légèrement paniquée par la situation. Elle cherchait de l'aide, lançait quelques signaux de détresse, mais cette foule l'empêchait de trouver un flic susceptible d'arranger ça. Sans compter qu'on ne stoppait pas les caméras. Elle aurait voulu se réveiller d'un cauchemar pareil, sauf que c'était bien réel. Elle tenta de se reculer pour qu'il lâche sa veste, en vain...
    Il serra encore plus fort son emprise sur la jeune femme, impuissante, ne voulant pas faire un scandale à la télévision en insultant le journaliste de la lâcher.
    « J'attends de vous, des réponses à mes QUESTIONS!» S'écria-t-il la voix aussi froide qu'un glaçon.
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Mstislav V. Krylov
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MessageSujet: Re: Revirement de situation en pleine enquête...[Mstislav V. Krylov]   Revirement de situation en pleine enquête...[Mstislav V. Krylov] Icon_minitimeVen 14 Mai - 17:41

    Yeux rouges. De la chair et des os.

    Je me réveille brusquement, la respiration rapide, presque trop, tandis que s'efface de mon esprit des images de violence et de haine. Ma violence, ma haine. Celle dont je n'ai pas réussi à faire preuve ce soir là. Ce soir qui vient me hanter, parfois, alors que mon sommeil ne s'emplit jamais de songes. Je n'aurais pas dû me laisser emporter dans ce tourbillon de vice, de luxure et par extension d'un problème immonde et puant de merde. Stop. J'ai mal au crâne, je sens mes veines pulser à travers ma peau, je sens la sueur qui me recouvre presque entièrement. Je m'adosse un instant au montant de mon lit, la tête entre les mains, tentant d'atténuer la douleur qui augmente de plus en plus à l'intérieur de mon crâne. Je crispe mes doigts, j'ai mal. Je respire un bon coup, sachant qu'il ne sert à rien de rester ainsi, s'apitoyant sur soi-même et se laissant dans un état proche de la folie passagère.

    Je me lève et fonce jusque dans la salle de bain. Je lance une douche chaude, enlève précipitamment le caleçon qui me sert de pyjama puis je saute dans l'habitacle de la douche. L'eau me calme, me susurre que tout va bien, qu'il ne sert à rien d'y repenser. Je l'aurais bien un jour, quand elle relâchera son attention, je frapperais. Mais pas maintenant, impossible. Le serpent est trop aux aguets. Oksana. Démon. Je reste longtemps sous l'eau chaude, relâchant mes muscles un à un, détendant mon esprit du même coup, jusqu'à en oublier le problème. La jeune femme brune disparait de ma tête, s'enfonçant dans les profondeurs de mes entrailles. Mes pulsions sont endormies, elles se reposent pour le moment. J'entends au loin la sonnerie de mon téléphone portable. Je ne bouge pas et continue à me décrasser. Je sort enfin de la douche, calme, le souffle lent et régulier, prêt à entamer ma journée.

    D
    ans la chambre, à côté, je trouve des affaires propres rangés dans l'un de mes placard. J'enfile l'un de mes costumes habituels, noir et blanc, puis j'allume le répondeur de mon téléphone, ainsi que le haut-parleur. C'est la voix d'un de mes supérieurs, qui ont l'air si nombreux que j'en arrive à ne plus les différencier. C'est souvent comme ça quand on a un tueur en série dans les parages, les rouages de la hiérarchie deviennent bordéliques. Bref, celui-ci me prévient qu'un touriste originaire d'Allemagne a été retrouvé mort au Quai des Anglais. Il parait que Russian Roulette vient encore de frapper. Je grommelle un peu dans ma barbe, même si ça ne m'ennuie pas plus que ça. Ce n'est pas moi qui aurait affaire aux Allemands qui demanderont des comptes à mon Pays pour ce meurtre horrible. Horrible, je suppose, car toutes les victimes de ce cher tueur à la roulette sont disposés comme un véritable spectacle après leur mort. Tripes et boyaux au dehors de leurs ventres, membres formés en une sorte de dessin... Il ne manque pas d'imagination celui là. Avec bien entendu le célèbre trou qui indique que le cadavre à bel et bien joué au jeu du tueur, et qu'il a perdu.

    Je prend mes clés, mon portable, mon flingue et ma plaque, puis je sort de mon appartement. Dehors, je retrouve ma moto, sur laquelle je m'assieds prestement avant de m'enfoncer dans la circulation de la ville, assez claire à ce moment de la journée. Le soleil pointe haut dans le ciel, et bien qu'il ne fasse pas aussi chaud qu'en été, je n'ai aucun soucis à me déplacer avec pour seul rempart ma veste de costume. La scène de crime est bondé, les camions des médecins légistes, les bagnoles de flics, du FSB et enfin des journalistes. Quelques badauds tentent eux aussi d'avoir leur part de spectacle macabre mais ils ne manifestent pas la même sauvagerie que les journalistes pour tenter d'en voir plus. Ils sont rapidement dispersés par un cordon de policiers au regard noir.

    Je transperce la foule sans ménagement, après avoir auparavant garé ma moto sur un trottoir à quelques dizaines de mètres de la foule. J'écarte les journalistes qui tentent de me poser des questions, voyant pointer le bout de mon flingue en dessous de ma veste et ma plaque autour de mon cou. Je salue du chef le flic qui soulève le cordon jaune qui nous sépare des journalistes. La scène se dévoile à moi. Les légistes sont déjà entrain de ranger méticuleusement le corps démembré de la victime dans des sacs plastiques transparents. Il y a beaucoup de sang. Je ne sait pas trop quoi faire, mis à part attendre que le légiste en chef ai finit son job pour qu'il puisse répondre à mes questions.

    J
    'entends soudain derrière moi ce qui semble être une prise de bec. Je me retourne, aperçoit alors à quelques mètres un journaliste qui tient l'une de mes collègues par la veste. Il avait l'air énervé et excité, comme un charognard. Je grimace de dégout avant d'apercevoir enfin ma collègue, qui semble vraiment désemparée et mal à l'aise dans cette situation. Je reste un instant coi devant la beauté de cette jeune femme. La bouche ouverte, comme si j'avais vu Russian Roulette se présenter devant moi en me demandant de le torturer. Je ferme la bouche en prenant conscience que je dois avoir l'air ridicule. Il me vient alors logiquement à l'idée d'aller l'aider, d'un parce que j'ai horreur des journalistes trop entreprenant, et de deux parce que cette jeune femme m'attire comme un chant de sirène.

    Je m'avance de quelques pas, reprenant au passage l'air du type à ne pas chercher, puis j'attrape le journaliste par le bras.

    - On va tout de suite lâcher la dame d'accord ?

    L'homme devient blanc d'un seul coup, comprenant qu'il est en présence d'un flic qui ne milite surement pas pour la non-violence dans le monde. Je lui souris froidement puis je lui fait lâcher la veste de la jeune femme avant de le dégager dans la foule de journaliste d'un coup de pied au cul. Les caméras suivent la scène avec attention. Je reste tout de même maitre de moi, pour ne pas avoir l'air d'être un sauvage sorti de l'asile. Même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque. D'ailleurs, ce n'est même pas pour les caméras que je ne complète pas mon coup de pied par un balayage de genoux et autres coups violents et discourtois, mais c'est juste que sans m'en rendre compte, j'essaie de rester "gentil" aux yeux de la jeune femme derrière moi. Chose que je n'aurais jamais fait pour personne, même Elvira, que j'apprécie au plus haut point.

    - On ne pose plus de question maintenant, à moins que vous ne souhaitiez repartir comme votre ami.

    Ils restent là, à me filmer, quelques uns en tremblotant, d'autres prêt à me sauter dessus, mais aucun ne parle. Je me retourne et plante mon regard dans celui de la jeune femme. Waouh. J'ai l'impression d'avoir le feu aux joues. Je me racle la gorge avant de prendre la parole en prenant le ton de celui d'un adolescent amoureux. Honteux.

    - Euh... J'espère qu'ils ne vous ont pas trop fait chier hein ? Ce sont vraiment des charognards, prêt à tout pour grappiller une information.

    Comme si elle ne le sait pas. Si elle répond aux questions des journalistes, c'est parce que c'est son job. Putain de con. Je passe la main dans mes cheveux, l'air toujours aussi ridicule. J'ai aussi toujours mon regard planté dans le sien, comme si je ne pouvais m'en détacher.

    - Vous êtes bien au FSB non ? J'ai oublié de me présenter désolé... Mstislav Krylov, unité spécial Russian Roulette.
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Alissa I. Volkova

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MessageSujet: Re: Revirement de situation en pleine enquête...[Mstislav V. Krylov]   Revirement de situation en pleine enquête...[Mstislav V. Krylov] Icon_minitimeSam 15 Mai - 16:39

    Alissa ne savait vraiment pas comment réagir. Patiente, elle se disait qu'il la lâcherai d'ici peu de temps ou qu'un gentil flic débarquerait histoire de venir la secourir. D'ailleurs, elle ne sait pas si son souhait venait d'être exaucé, mais un homme en costume arriva et attrapa la bras du journaliste collant.
    «On va tout de suite lâcher la dame d'accord ?»
    La jeune femme restait immobile, laissant son sauveur régler le problème avec cet idiot de média. Elle se sentait tout de suite mieux. En observant le visage du journaliste, elle vit qu'il devenait tout pâle comprenant probablement qu'il avait affaire à un flic et que celui là n'allait pas vraiment coopérer. En deux temps trois mouvements, le policier lui avait fait lâche son emprise sur Alissa, qui remit immédiatement sa veste convenablement. Là, le flic le poussa violemment dans la foule pour le faire partir. Etonnée par cette scène, elle n'en resta pas moins contente. Il n'avait que ce qu'il méritait après tout, bien que la violence n'était pas vraiment la meilleure des solutions. Cependant, ce type inconnu il y a de cela, trois minutes, venait de lui "sauver la grappe" face à ces furies d'imbéciles. Sans compter qu'ils continuaient à filmer tout ça. Génial, magnifique...Pathétique plutôt. Ils n'avaient vraiment que ça en tête, le scoop, le scoop, le scoop...Histoire d'obtenir dans le meilleur des cas, une petite promotion et être élu: meilleur enquiquineur médiatique. Et encore le mot était faible. C'est ça, d'être polie envers ceux qui ne le méritent pas. Alissa n'avait pas bouger d'un poil, depuis les questions du journaliste jusqu'à l'altercation. Elle ne quittait pas des yeux celui qui l'avait gratuitement aidé. En même temps, il été flic...C'est son travail non? Curieuse, elle faisait marcher sa mémoire pour se voir si elle l'avait déjà vu auparavant, dans une autre scène de crime ou au commissariat. Seulement, son visage lui était totalement étranger, du moins jusqu'à maintenant. «On ne pose plus de question maintenant, à moins que vous ne souhaitiez repartir comme votre ami.» Alissa afficha instantanément un petit sourire face en entendant cette remarque de la part du policier. Il semblait avoir du cran, elle aimait ça, bien qu'elle n'aurait jamais osé prononcer pareils mots face à la caméra. La jeune femme n'avait pas la langue dans sa poche et n'avait pas l'habitude de se laisser marcher sur les pieds certes, mais en public, face aux journalistes, c'était une tout autre affaire. Elle tenait à son poste et mal répondre ou être agressif alors que l'on passe à la télévision, devant des milliers de téléspectateurs, ce n'était pas très correct...Selon elle et ça lui coûterait peut-être son job. Elle restait donc impressionner par tant de culot, tout en étant sûr de lui et "calme". Il était vraiment sûr de lui, sans aucun doute là-dessus. C'est fou comme en trois minutes, on peut analyser une personne. Elle observait la foule, tandis qu'il se laissait filmes par les journalistes qui étrangement ne répliqua pas et se contentaient de rester muet comme des carpes.

    Soudain, Alissa croisa le regard de cet homme, ce courageux et culotté personnage. Dieu qu'il avait de beaux yeux, elle en était presque troublée. La jeune flic devait avoir l'air d'une potiche en gardant son petit sourire polie et en étant restée immobile depuis le début. Cependant, elle se sentie moins bête, lorsqu'il se décida à parler, avec le ton d'un jeune de dix-huit ans. «Euh... J'espère qu'ils ne vous ont pas trop fait chier hein ? Ce sont vraiment des charognards, prêt à tout pour grappiller une information.» Alissa lâcha un léger rire quand elle entendit le mot "chier" sortir de la bouche de celui qu'elle avait presque considérer comme son héros. Ne pouvant se détacher de son regard, comme si elle était aimanté à lui, respira un bon coup pour reprendre le contrôle de son corps. «Disons que vous êtes arrivés au bon moment...» Lança-t-elle avec le sourire «Merci beaucoup, je serai toujours coincé avec ces fous sinon.»

    La jeune femme tenta de détourner le regard, histoire de ne pas montrer à quel point elle était troublée par cet être si ...Charmant. Cependant, elle n'y arrivait pas, idiot non? On aurait dit une petit adolescente vierge, qui venait de se rendre à son premier rencard avec son petit copain et ne savait pas par où commencer. Pathétique, non vraiment. Heureusement qu'il avait de la conversation ce flic. «Vous êtes bien au FSB non ? J'ai oublié de me présenter désolé... Mstislav Krylov, unité spécial Russian Roulette.» De la FSB, bien vu, il était perspicace, en plus d'être culotté et courageux. Alissa venait de se rendre compte qu'elle non plus ne s'était pas présentée, chose la plus important quand on est flic. Décidément cette journée était vraiment du n'importe quoi. Russian Roulette? Il était sur la même affaire qu'elle et pourtant elle ne l'avait jamais vu. Bon, il faut dire que la Russie s'est grand, il n'empêche. Alissa fronça les sourcils étonnée et lui tendit la main pour se présenter convenablement. «Alissa Krylov,agent du FSB en effet et rattachée depuis quelques mois à l'unité spécial "Russian Roulette". Ce doit être pour ça que je ne vous ai jamais aperçu auparavant.»
    Alissa se passa la main dans les cheveux, tout en gardant son sourire face à cet homme auquel elle pouvait enfin afficher un prénom: Mstislav. Elle réussit enfin à le quitter des yeux rien qu'une seconde, pour observer un peu cette foule en furie totale. Elle était complètement révolté à l'idée que pleins d'habitants viennent assister au spectacle d'une scène de crime. C'était épouvantable. Il y avait même des familles avec leur enfants et des appareils photos. Que comptaient-ils faire au juste? Prendre des clichés du cadavre démembré ou de la marre de sang séché qui régnait sur le quai? L'humain était vraiment horrible par moment. Prêt à tout par curiosité. Elle arqua un sourcil, tout en croisant ses bras. «Les journalistes peuvent serrer la main aux habitants, ils sont aussi imbéciles. C'est incroyable jusqu'où ils pourraient allé pour prendre ne serais-ce qu'un cliché du défunt...»

    Elle posa son regard sur la veste de son tailleur et se mit à rire légèrement en inspectant les dégâts. «Grâce à vous, ça ne me coûtera qu'un rapide passage au pressing. Ça aurait pu être pire je suppose.» Blagua-t-elle en reposant ses yeux sur le policier. C'était vraiment étrange qu'elle soit aussi troublée par une personne de la gente masculine. C'est vrai, elle était habitué à ne travailler qu'avec des hommes et n'en avait jamais regardé un avec un tel trouble. Peut-être est-ce le fait de l'avoir courageusement sauvé d'un ingrat personnage, ou sa façon culotté d'avoir répondu au médias. Alissa avait rarement vu un pareil type, en fait même jamais. Intriguée, elle voulait en savoir un peu plus sur lui... Le côté flicard qui revenait en elle. La jeune femme rangea son bloc-note dans son sac ainsi que son style noir. Après tout, elle ne risquait plus d'avoir d'informations pour le moment.
    «Je crois que c'est fini pour aujourd'hui niveau informations. Russian Roulette va encore me donner pas mal de boulot. Sacré personnage hein?» lança-t-elle en soupirant. Ce tueur en série venait de commettre tellement de crimes, il fallait réellement l'arrêter une fois pour toute. «C'est horrible ce qui est arrivé à ce touriste. Et dire qu'il rode toujours avec sûrement une autre victime en tête. Vous croyez qu'on arrivera à l'avoir un jour ou l'autre?»
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Mstislav V. Krylov
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MessageSujet: Re: Revirement de situation en pleine enquête...[Mstislav V. Krylov]   Revirement de situation en pleine enquête...[Mstislav V. Krylov] Icon_minitimeLun 24 Mai - 23:22

    - Disons que vous êtes arrivés au bon moment... Merci beaucoup, je serai toujours coincé avec ces fous sinon.

    J'affiche la moue gênée du type modeste qui a horreur d'être remercier. Je lui fais un petit signe de la main pour lui faire comprendre tant bien que mal qu'il n'y a pas de problèmes. Il est vrai que j'aurais fait la même chose si c'était un homologue masculin qui aurait eu ce problème, bien que j'aurais obligatoirement mis beaucoup plus de coups de pieds au cul de ces messieurs les journalistes, parce que j'aimais faire ce que je savais faire le mieux, être violent, avoir l'air dangereux, et faire fuir les curieux. Tout ce que je sais c'est que devant cette femme, je viens de perdre mes moyens au point de ne plus vouloir frapper le journaliste. Incroyable.

    La jeune femme a un petit mouvement de regard, comme si elle veut se soustraire au mien. Je fixe aussitôt un point imaginaire derrière elle, comme pour éviter de la troubler un peu plus. La troubler ? De quoi ? Je n'en sais rien. Toujours est t-il que je suis moi même troublé au plus haut point. J'ai l'impression d'être ridiculement gentil face à elle.

    - Alissa Volkova,agent du FSB en effet et rattachée depuis quelques mois à l'unité spécial "Russian Roulette". Ce doit être pour ça que je ne vous ai jamais aperçu auparavant.

    Je lâche un petit sourire soigné avant de lui répondre d'une voix que je ne me suis jamais connu.

    - C'est pas vrai ? On m'a collé aussi dans cette unité. C'est normal si on ne s'est jamais croisés, je n'ai pas pour habitude de rester au bureau pour bosser. Je préfère de loin être sur le terrain pour enquêter. Et vu que je bosse en solo...

    J'ai presque l'air désolé en la regardant. Elle s'appelle Alissa. Joli nom. Il s'accorde diantrement bien à ce visage d'ange qui me fait face, qui fait fondre sans que je m'en rende compte mes défenses, ma méchanceté et ma froideur habituelles. Bon dieu d'merde. Je ne sais plus quoi dire maintenant. Mon sourire reste comme tel, immobile comme mon regard dans le sien. J'ai presque l'air d'une statut comme ça, à réfléchir à un sujet de conversation sans me préoccuper le moins du monde de l'affaire qui se déroule sous nos yeux. Elle se passe la main dans les cheveux, observant les alentours.

    - Les journalistes peuvent serrer la main aux habitants, ils sont aussi imbéciles. C'est incroyable jusqu'où ils pourraient aller pour prendre ne serais-ce qu'un cliché du défunt...

    Je détache enfin mon regard de son visage et observe à mon tour les alentours. Des familles avec leurs gosses, caméras et appareils photos au poing, prêts à prendre quelques images d'un corps sanguinolent en charpie. Des vrais cons. Je secoue la tête et fait un signe rapide à l'un des flics en place près du cordon de sécurité. Il comprend aussitôt en voyant les curieux s'approcher de plus en plus près du cordon. Il me fait un signe du pouce puis il appelle quelques collègues pour lui prêter main forte. Le petit peloton de flic se dirige alors à grand renfort d'ordres criés pour faire fuir les badauds un peu trop curieux. Je me retourne alors vers Alissa.

    - Ils n'ont pas l'air d'avoir conscience de ce qu'ils voient. Je me demande ce qu'ils ont dans la tête parfois...

    C'est vrai qu'emmener des gosses voir des cadavres, ce n'est pas vraiment le bon plan touristique de la ville. Ah moins d'être dans une famille de psychopathe sans émotions, il y a de fortes chances pour que l'un des gamins soit traumatisé par ce qu'il voit. Et puis si les autres types curieux de voir des corps démembrés ont vraiment envie de poursuivre leurs délires morbides, qu'ils aillent s'inscrire au concours de police ou du FSB, ils seront servis. Interrompant ma discussion mentale, Alissa pose un regard sur son tailleur avant de lâcher un petit rire qui me met le feu au joues.

    - Grâce à vous, ça ne me coûtera qu'un rapide passage au pressing. Ça aurait pu être pire je suppose.

    - Heureusement que j'étais là alors !

    Je lui souris une nouvelle fois sans en dire plus. Son vêtement ne laisse apercevoir que quelques pliures dûs à la poigne haineuse du journaliste, ce qui me donne une nouvelle fois une envie de meurtre. Bizarrement, je ne me retourne même pas pour jeter un regard noir sur la population des journalistes qui stationnent à quelques mètres de là, en quête d'informations. Je l'aurais sûrement fait si il n'y avait pas eu Alissa en face de moi, avec ce regard si... Envoutant. La jeune femme range alors son stylo et bloc-note dans son sac. Elle repose son regard vers moi.

    - Je crois que c'est fini pour aujourd'hui niveau informations. Russian Roulette va encore me donner pas mal de boulot. Sacré personnage hein? C'est horrible ce qui est arrivé à ce touriste. Et dire qu'il rode toujours avec sûrement une autre victime en tête. Vous croyez qu'on arrivera à l'avoir un jour ou l'autre?

    Pour sûr que ce type est un sacré adversaire. C'est en partie pour ça que j'apprécie moyennement ce travail, d'une part parce que ce type m'intéresse vraiment, puisque si je le chope, ce serait surement la meilleur prise de toute ma vie, et je ne pourrais m'empêcher de lui foutre une raclée dont il se souviendra toute sa vie. Mais d'autres part, ça me fait carrément chier de chercher des pistes sur une affaire qui se révèle souvent impossible à traiter. Ce type est in-traçable et extrêmement intelligent. Il se joue de nous depuis le début. Mais quand il fera une erreur, je serais là pour le pêcher et la lui faire regretter durement.

    - Un jour ou l'autre, il sera contraint de faire un erreur, et on sera là pour le pêcher. C'est la première fois que je rencontre ce genre de tueur insaisissable dont parle tout le temps les films et les livres, vous savez ? Ce genre de tueur tellement intelligent qu'il s'amuse presque avec les autorités. J'ai souvent l'impression qu'il est du même gabarit que ces légendes là.

    Je laisse quelques secondes de silence s'installer contre mon gré. Mon esprit repense vaguement à ce que je vient de dire, même si ma priorité à l'heure actuelle est de trouver un bon sujet de conversation, peut-être une invitation à boire un café, même si je sais que j'aurais beaucoup de mal à proposer cela. Bon allez lances toi ! J'affiche la tête du type extrêmement mal à l'aise.

    - Euh... Hem... Ça vous dirait d'aller... Je sais pas, boire un verre ?...
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Alissa I. Volkova

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Revirement de situation en pleine enquête...[Mstislav V. Krylov] Vide
MessageSujet: Re: Revirement de situation en pleine enquête...[Mstislav V. Krylov]   Revirement de situation en pleine enquête...[Mstislav V. Krylov] Icon_minitimeJeu 3 Juin - 19:41

    «Un jour ou l'autre, il sera contraint de faire un erreur, et on sera là pour le pêcher. C'est la première fois que je rencontre ce genre de tueur insaisissable dont parle tout le temps les films et les livres, vous savez ? Ce genre de tueur tellement intelligent qu'il s'amuse presque avec les autorités. J'ai souvent l'impression qu'il est du même gabarit que ces légendes là.»


    Alissa se contentait d'acquiescer de la tête, tout en tournant son regard dans tous les sens en espérant apercevoir ce fou allié tant recherché. Bien sûr, elle rêvait car malin comme il était, Russian Roulette était sûrement loin d'ici, peut-être même sur le lieu de son futur crime en train de préparer son petit rituel et choisir sa victime. Affreux, mais bien réel. Mstislav avait raison, ce tueur en série aux méthodes un peu originales était le prototype même de ces fous dans les films d'horreur ou thriller. Sauf qu'eux ne sont que fictifs et on les retrouve souvent derrière les barreaux à la fin du film. Or, tout était bien réel, les crimes ainsi que les enquêteurs. Après il ne fallait que rassembler les indices et attendre, attendre. C'est sûrement la qualité requise pour être un bon flic de nos jours et pourtant c'est bien la chose la plus dure à faire. Enfin, pour Alissa du moins.

    Lorsqu'elle reposa ses yeux le flic de la même unité qu'elle, ou plutôt sur celui qui l'avait sorti de l'embarra, il s'était écoulé une bonne minute... D'ailleurs, il semblait assez mal à l'aise. Serais-ce ce silence pesant qui venait de s'installer ou Alissa qui ne le rassurait pas? Elle se posa instinctivement ces questions sans intérêts, avant qu'il ne la coupe en reprenant la parole.

    «Euh... Hem... Ça vous dirait d'aller... Je sais pas, boire un verre ?...»


    Un homme qui bégaye presque en demandant d'aller boire un verre? Rien de plus adorable selon elle. Alissa fut agréablement surprise par sa proposition, bien que ce n'était pas la première fois qu'il lui arrivait pareil chose et lui afficha un de ses plus jolies sourires.


    «Oui avec plaisir! De toute manière, je crois que je n'aurai pas plus d'informations au sujet du crime en restant sur place plus longtemps.»


    Alissa détourna son regard assez loin pour tenter de trouver un bar ou autre chose qui y ressemble. Il faut dire que ce n'était pas très évident vu la foule qui les encerclaient comme des rapaces cherchant sa proie. Elle aurait bien piquer le haut parleur d'un des journaliste présent, pour s'écrier que ce n'était pas la foire, notamment pour les curieux civils.


    «Vous avez une idée de l'endroit où allé? Ici je n'aperçois pas grand chose avec tout ce monde.»
    Lança-t-elle tout en observant les environs.«On ferait mieux de quitter cette foule en furie dans un premier temps.» Plaisanta-t-elle.

    La jeune flic se dirigea vers la sortie, en se faufilant minutieusement entre tout ce monde. Chose plus facile à dire qu'à faire quand les gens et journalistes vous bouscule dans tous les sens et vous tire par la bras, en voyant votre insigne de flic. C'était tout simplement ce qu'elle détestait. Manquer d'espaces, entourée de rapaces et poussée de tout côtés comme une girouette. En se tournant derrière rien qu'une seconde, elle vit qu'il la suivait. Arrivé sur une place de parking vide, elle souffla un bon coup tout en se détachant ses cheveux emprisonnés dans un chignon parfaitement coiffé. C'était la petite libération. Alissa reposa ses yeux sur Mstilav qui semblait tout aussi agacé de tout ce remue ménage, ce qui la fit sourire de plus belle. Et dire que s'il n'était pas intervenu, elle aurait encore été sur place, à tenter pour la millième fois de repousser ce journaliste un peu trop tactile et casse pied sur les bords.
    Se rendant compte que son tailleur s'était légèrement plissé du fait de ces bousculades, elle le replaça rapidement, tout en plaçant ses long cheveux bruns derrière les oreilles.

    «Je vous suis monsieur Krylov.» Lança-t-elle poliment

    La jeune femme n'aurait sans doute pas osé le tutoiement ou même de le nommer par son prénom. C'était la règle numéro dans les choses à éviter chez un flic envers son supérieur. Bon là, c'était d'égal à égal vu qu'ils étaient flic tout deux et qui plus est, sur la même affaire. Cependant, c'était plus fort qu'elle. Non pas par timidité, mais par simple politesse, respect de la personne en face de soi et bonne éducation par la même occasion. Bien entendu, s'il faisait le premier pas, ça changerai la donne.
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