RUSSIAN ROULETTE
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 « un ivrogne, ça raconte n'importe quoi... [PV]

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AuteurMessage
Twany M. Ivanovitch

Twany M. Ivanovitch

▬ COPYRIGHT : © ADASTRA
▬ JOB : ÉTUDIANT
▬ CURRENT MOOD : CAPRICIOUS
▬ CURRENT MUSIC : THIS IS WAR ─ THIRTY SECONDS TO MARS


will you ever see another sunrise ?
▬ AGE DU PERSONNAGE : 19 ANS
▬ QUARTIER D'HABITATION : Kupchino
▬ IF YOU PLAY, YOU PLAY FOR KEEPS :

« un ivrogne, ça raconte n'importe quoi... [PV] Vide
MessageSujet: « un ivrogne, ça raconte n'importe quoi... [PV]   « un ivrogne, ça raconte n'importe quoi... [PV] Icon_minitimeVen 9 Juil - 17:17


... surtout la vérité. »


« un ivrogne, ça raconte n'importe quoi... [PV] Victor06« un ivrogne, ça raconte n'importe quoi... [PV] Hollowart_fl145
.


─ Oh mais ta gueule.
Il te regarde avec des yeux ronds, son beau regard ne comprenant pas vraiment ta réaction et ton agacement. Mais autant dire que tu te fous pas mal de lui et sans plus lui accorder la moindre attention, tu le délaisses, le laissant en plan au bar, lui et sa vodka dégueulasse, pour retourner sur la piste afin d'évacuer un peu de chaleur en dansant. Ce soir, tu t'étais laissé entrainer dans cette soirée afin d'oublier un peu ton quotidien, accompagné d'une amie, que tu as perdu dans la foule, ainsi que cet ami qui n'en a que le nom. Tu sens des yeux qui te suivent et les ignore, ondulant gracieusement sur la vague musicale qui berce le public. Ce mec à beau être un con et un enfoiré de première, tu lui es tout de même reconnaissant de t'avoir emmené dans un aussi bon club. L'entrée ne paye peut-être pas de mine mais ses occupants, eux, ont de quoi faire oublier ce décor glauque et froid.
Du coin de l'œil tu aperçois le DJ, le casque sur les oreilles en train de préparer la suite de sa programmation, et tu hésites un instant à tenter de le corrompre. En même temps, pourquoi faire ? Tu as déjà l'impression qu'il lit dans ta tête pour ne passer que des morceaux qui te font vibrer, presque sortis de la propre playlist de ton Ipod. Des mecs tournent autour de toi, quelques Goths avec leurs pantalons en cuir un peu trop serré et tu supposes que tes fringues noires leur donne l'impression que tu fais partie de leur bande. Tu t'en fous de ce qu'ils croient et tu joues avec un eux un moment, les laissant t'effleurer avant de disparaître plus loin avec un sourire mesquin. Et alors que tu atteins l'extrémité de la piste de danse, la chevelure flamboyante de ton amie apparaît parmi la foule, sa main trouvant la tienne afin de t'entraîner vers la banquette miteuse ou se trouve cadavre de vodka et cigarette.
Ton sourire se fait plus tendre tandis que tu la suis, te laissant pousser sans ménagement sur la banquette avant d'être rejoins par cette vieille amie à la relation ambigu. Son corps pèse contre le tient et grisé par l'alcool, tes lèvres se perdent le long de sa gorge offerte avant de l'enlacer étroitement, l'attirant un peu plus contre toi, ta tête basculant en arrière. Une soirée comme celle-ci, il y avait bien longtemps que tu n'en avais pas faite, te permettant ainsi d'évacuer l'histoire d'un soir, toute cette pression et frustration que tu accumules depuis quelques temps, perdu entre deux flots, incapable de choisir ou bien même d'avancer, faire le premier pas. Jouant alors les enfoiré de premières, durant un temps, ça t'a plus, grisé mais petit à petit, le voile s'est déchiré, dévoilant une vérité que tu n'étais, n'es toujours pas prêt à accepter.
Un chaste baiser, un effleurement déposer le long de ta mâchoire et tu consens à lui donner ce qu'elle réclame avant de la repousser gentiment pour prendre ton verre vide que tu remplies généreusement, délaissant ton amie qui à trouver mieux à faire en rameutant du monde autour d'elle, rendant l'endroit encore plus exigu. La soirée se termine dans l'incompréhension la plus totale parmi une foule d'individu qui te sont totalement inconnu et ce n'est que sur les coups de quatre heures du mat' que tu consens à quitter l'endroit, embarquant ta rouquine par la même occasion avant qu'elle n'aille se mettre dans un merdier ou tu aurais du mal à l'en sortir vu ton état. Limite inflammable ! Ce n'est que bien plus tard que tu émerges, te trouvant face à une porte close. Après un moment de réflexion, tu regardes derrière toi et trouve le couloir sombre, désertique de toute présence et incapable de savoir comment tu t'es retrouver ici, ni par quel moyen, tu cherches désespérément les clés de chez toi. Celles-ci t'échappent, tombant dans un bruit sourd sur le pallier, te vrillant les tympans. Un moment de réflexion, hésitation, ta main se tend pour les ramasser, courbant l'échine tandis que ton front heurte violemment la porte d'entrée, t'arrachant jurons et soupires, maudissant tes clés alors que tu tangues dangereusement sur tes jambes tout en retenant à la poignée.
Après trois tentatives, tu réussis à récupérer ton troussons, mais bizarrement, ta clé refuse d'entrée dans la fente, la porte restant close, silencieuse à tes supplices. Imbibé d'alcool et d'autres cochonneries, ton regard louche légèrement sur le nom inscrit sur cette dernière et un long soupire t'échappe. « Valienov » Tu écorches deux ou trois fois son nom de famille et un léger fou rire s'installe tandis que ton regard vacille et que tu poses ton front moite contre la cloison, tentant vainement de retrouver tes esprits. Peine perdue, ton esprit est en mode veille. Tu sonnes, une fois. Longuement. Puis une deuxième fois, encore plus longtemps que la première fois avant de délaisser ta sonnette pour venir t'adosser contre le mur, fatigué par ce simple effort. Tu aimerais prendre une douche, aller aux chiottes, boire quelque chose de chaud qui te remettre un peu d'appoint et te coucher pour dormir toute la semaine. Mais ton cul reste poser sur le sol froid du pallier. Paupières closes, tu aimerais que le sol cesse de tanguer dangereusement, te donnant un peu plus la nausée dès que tu te tentes d'ouvrir un œil, prêt à dégobiller aux moindres mouvements trop brusque. Mais autre que la douleur élançant douloureusement ton crâne, ta lèvre inférieure te paraît anormalement enflée et sensible aux moindres effleurement, t'arrachant une grimace dès que tu te risques à la toucher.
Apparemment, tu n'as pas fais que boire ce soir et préférant ne risquer aucun coup d'œil vers le reste de ta tenue, tu fermes les yeux, basculant la tête, offrant ainsi ton visage pale et en sueur au néons du pallier, à attendre qu'on vienne te ramasser...


Spoiler:
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Zorän E. Valienov

Zorän E. Valienov

▬ COPYRIGHT : © BEATNIK BEAST
▬ JOB : Officiellement, photographe. Officieusement...
▬ CURRENT MOOD : Revenge desire.
▬ CURRENT MUSIC : Whispers in the dark •• Skillet


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« un ivrogne, ça raconte n'importe quoi... [PV] Vide
MessageSujet: Re: « un ivrogne, ça raconte n'importe quoi... [PV]   « un ivrogne, ça raconte n'importe quoi... [PV] Icon_minitimeMar 10 Aoû - 16:33


La soirée s’était écoulée à une vitesse vertigineuse, comme si Zorän n’avait même pas eu le temps de tout enregistrer. Il se souvenait du bar dans lequel il était entré pour boire un verre. Puis deux, puis trois. C’était à ce moment-là qu’il avait croisé Matveï, un ami proche mais aussi un amant régulier. Tous deux se complaisaient dans cette relation amicale que le sexe n’avait jamais entaché, bien au contraire, il ne faisait que pimenter leurs soirées, entre deux confidences. Entre eux, aucun autre sentiment ne pourrait jamais naître, il n’y avait que cette amitié tacite et rassurante. Et cela leur convenait très bien. Ensemble, il avait écumé les bars, se faisant même une partie de billard avant de se rendre dans une boîte que Matveï tenait absolument à lui montrer. Joueur, Zorän avait rechigné pour la forme, pour que son ami insiste et use de ses charmes pour le convaincre. Et il fallait avouer que ce dernier était très doué pour ça. Néanmoins, le club dans lequel il entraîna Zorän valait effectivement le détour. Sa musique vivifiante et ses salles aux ambiances électriques et enivrantes convenaient parfaitement à cette soirée entêtante qui avait permis au jeune mafieux de se vider la tête et le cœur. Du moins l’espace de plusieurs heures et il n’en demandait pas davantage. Les danses s’enchaînèrent, au rythme de l’alcool, entraînant les deux jeunes hommes dans un jeu de séduction sans fin qui les mena directement jusqu’à l’appartement de Zorän.
La suite n’a rien de bien original, elle était même plutôt prévisible. Mais ce fut à la hauteur de ses attentes. Parce qu’il avait été maître de ses actes, parce qu’il s’était senti libre pour la première fois depuis longtemps. Et pourtant, la sécurité de ce moment familier partagé avec un ami de longue date, l’avait également rassuré. Au fond, il n’était peut-être pas aussi seul qu’il le pensait. Bien sûr, il n’avait pas réellement perdu Aleks, pas encore du moins, mais lui mentir de la sorte lui laissait cette horrible sensation de vide. Comme si, même au milieu d’une foule, il se retrouvait inévitablement seul. Cela pouvait paraître ridicule comme angoisse, surtout lorsqu’elle était éprouvée par un jeune homme tel que lui. Mais il ne parvenait pas à en avoir honte car si il avait bien une faiblesse, il s’agissait sans nul doute d’Alekseï. Lui, il ne pouvait pas se permettre de le perdre comme il avait perdu les autres personnes qu’il avait aimé. Il ne pourrait pas le supporter… À partir de là, les choses pourraient paraître simple, si son cœur ne s’en était pas mêlé. Avait-il réellement développé une sorte de syndrome de Stockholm ? Cette simple idée l’effrayait plus que toute autre chose.

Lorsqu’il ouvrit les yeux, Matveï dormait paisiblement à ses côtés, allongé sur le ventre. Son visage paisible offrait un spectacle relativement touchant, plongeant la pièce dans une ambiance apaisante. Pourtant, Zorän ne s’y attarda pas. Il avait besoin de prendre un peu l’air, de fuir le sommeil qui ne lui avait pas apporté l’oubli salvateur qu’il espérait. Slalomant entre les vêtements éparpillés sur le sol de la chambre, il attrapa son boxer afin de l’enfiler à la hâte avant de sortir, fermant la porte derrière lui. Une fois dans le salon, il ouvrit la fenêtre en grand, laissant l’air frais de St Petersbourg souffler sur son visage, chassant ainsi les dernières marques de sommeil. Il n’avait pas envie de dormir. Mais il n’avait pas envie de rester planter là à ressasser ses problèmes non plus. A l’extérieur, son quartier s’étendait, sur plusieurs rues. Un quartier qui lui ressemblait de plus en plus, plongeant dans la perdition au même rythme que lui. Peut-être était-ce pour ça aussi, qu’il s’y sentait chez lui. Il n’avait que faire de ses lieux malfamés, il les connaissait tous comme sa poche et n’en avait aucunement peur, parce qu’il en connaissait les dangers et ne les sous-estimait jamais. Après tout, étant mafieux de père en fils, il était lui-même un élément de cet engrenage malsain. Bien sûr, tout cela n’avait rien d’une vocation, il n’avait jamais eu le choix, mais il ne s’en plaignait pas, simplement parce qu’il ne faisait ça que pour Aleks, pas pour son père. À vrai dire, il aimait croire qu’il pourrait ainsi mieux veillé sur son meilleur ami, et aussi l’épauler dans la mesure du possible. Tant qu’il pouvait mener sa vie de photographe en parallèle, cela ne le dérangeait pas. Mais voilà, la mafia était aussi le repère de son maître chanteur. Twany. A la fois le cousin et l’ex d’Aleks mais aussi le pire cauchemar de Zorän. En effet, il n’avait jamais vu autant de vice dans un corps si jeune. Et c’est peu dire quand on sait que ce morveux se servait de lui depuis le début pour atteindre Aleks. Tout avait commencé avec cette erreur impardonnable. Zorän n’était qu’un homme après tout, et ce soir là quand il avait couché avec Twany pour la première fois, ce n’était qu’un dérapage incontrôlé, dans le feu d’une dispute, ils en étaient venus aux mains puis de fils en aiguille… N’allez pas croire qu’il n’y prit aucun plaisir, au contraire mais là n’était pas la question. Aleks ne devait rien savoir de toute ça, il ne lui pardonnerait jamais un acte aussi stupide et Twany l’avait bien compris car il menaça Zorän de tout répéter à son cousin. Depuis, le jeune homme se servait de lui sans vergogne grâce à cette menace et il ne pouvait rien faire à part s’enfoncer davantage encore dans ce cercle sans fin. À présent, il ne désirait qu’une chose : Tout révéler à Aleks pour mettre fin à toute cette mascarade et ne plus être le jouet de ce gamin. Cependant, il n’y parvenait pas. Il craignait de tout perdre et pas seulement Aleks… Même si ça, il était bien incapable de se l’avouer.

Accoudé à la fenêtre, son regard se perdait dans le vague. Il était perdu, il le savait et rien ne pourrait jamais le sortir de ce dilemme interminable. Parce qu’il avait le don de se mettre dans ce genre de situation. Seulement cette fois, cela ne pouvait pas se terminer de la même façon. C’était impensable ! Soudain quelqu’un sonna à la porte, le sortant ainsi violemment de ses pensées. Surpris, Zorän se retourna mais ne put faire un pas vers la porte. Qui pouvait bien venir le déranger à une heure pareille ? C’était insensé. Et il comptait bien l’ignorer. Cependant, l’inopportun ne lacha pas si facilement et sonna une seconde fois, plus longuement. A présent, Zorän n’avait plus vraiment le choix, si il ne répondait pas, ce bruit strident allait réveiller Matveï et les voisins. Heureusement Akasha n'était pas là ce soir là, elle pourrait au moins dormir tranquille. À contre cœur, il s’avança jusqu’à la porte et ouvrit. Personne. Du moins c’est ce qu’il pensait jusqu’à ce qu’il ne baisse les yeux et aperçoive Twany affalé contre le mur, à côté de la porte. Cette simple vision éveilla sa colère alors qu’il ne pouvait croire qu’il avait osé faire ça… « Qu’est ce que tu fous là ? T’as vu l’heure ?! » Sa voix transpirait son agacement tandis qu’il fronçait les sourcils, remarquant alors dans quel état ce dernier s’était présenté devant sa porte. C’était une blague ? Depuis quand, il venait le voir complètement déchiré ? N’avait-il personne d’autre à emmerder ? Aucun autre souffre douleur ? Il fallait croire que non, Zorän était sa victime préférée sans aucun doute. Néanmoins, il n’était pas prêt à supporter n’importe quoi de la part de cet avorton. Lentement, il se plaça devant lui et le détailla d’un regard désapprobateur avant de lâcher, sans aucune pitié. « Dégage ! Ce n’est pas chez toi ici, tu ne peux pas venir sonner comme ça quand ça te chante… J’ai une vie moi aussi figure-toi et… » Matveï apparut dans l’encadrement de la porte, le visage encore empreint de sommeil. Pourtant, il lui sourit, finissant de s’habiller. Visiblement tout ce chahut l’avait réveillé et il y avait de quoi. « Zorän ? Qu’est ce qui se passe ? » Le regard du photographe passa de son ami jusqu’au jeune homme assis sur le pallier, puis il murmura. « Je suis désolé, Mat’, je ne savais pas qu’il allait se ramener. » Les yeux de Matveï se posèrent un instant sur Twany puis il secoua lentement la tête « Pas grave, ne t’inquiètes pas, je vais rentrer. Par contre, tu devrais t’habiller, tu vas choper la crève. » C’est à ce moment-là que Zorän prit conscience qu’il se baladait en boxer sur son pallier, avec tous les courants d’air qui remontait par les escaliers. Mais il haussa les épaules, sous le regard amusé de son ami, qui s’approcha d’un pas nonchalant afin de déposer ses lèvres sur les siennes, lui volant un chaste baiser. « Allez, bonne nuit Zo’ » L’amusement qui suintait de ses paroles n’échappa pas à Zorän qui répondit d’un air bougon. « Merci, à toi aussi. » Tandis que Matveï s’éloignait déjà dans les escaliers. Un léger soupir s’échappa des lèvres de Zorän alors qu’il se tournait à nouveau vers Twany. Consterné, il se baissa afin d’attraper le jeune homme par les épaules pour le mettre debout. Une fois que ce fut fait, il plongea son regard dans le sien. « Maintenant, dis-moi ce que tu fous là. » Sa voix était plus calme à présent, mais ce n’était qu’une façade. Au fond de lui, la colère se déversait lentement, mêlée à une profonde tristesse. Pourquoi s’acharnait-il à le torturer de la sorte. Il aurait aimé lui crier de le laisser tranquille, lui répétant qu’il ne voulait plus jamais le revoir. Mais il n’en pensait pas un mot.
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